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21 décembre 2006

Notions sur le japonais #2

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Voilà une suite, un peu plus complexe, puisqu'on attaque l'écriture. Même si pour moi au fil des jours, je m'y habitue de plus en plus, et que je trouve tellement jolie...

Syllabaires :

On va commencer par le kana (syllabaires), ils sont constitués des hiragana et katakana. Ils permettent de noter quasi phonétiquement la langue. Les premiers servent, principalement, à l'écriture des morphèmes grammaticaux, à celle de quelques mots et à la notation phonétique (pour les débutants, par exemple) des kanji. Les seconds s'utilisent le plus souvent pour la notation des emprunts lexicaux aux langues étrangères et sert de mise en relief (comme notre italique).

1- Hiragana :

tableaucaract_reshiragana(平仮名, littéralement « kana lisses ») sont un syllabaire japonais et une des trois écritures du japonais avec les katakana et les kanji.

Ils ont été formés par abréviation cursive de kanji ayant la même prononciation. Ils permettent de transcrire la langue japonaise sans ambiguïté, au contraire des kanji. En effet, chaque hiragana représente une syllabe (techniquement, une more) qui peut être une voyelle seule (comme あ a) ou une consonne suivie d'une voyelle (comme か ka), ou encore le n syllabique ん, dont la prononciation varie en fonction de la syllabe qui le suit.

Les hiragana permettent d'écrire :

    * Les mots japonais auxquels ne correspond aucun kanji, par exemple les particules telles que から (kara) et les suffixes tels que さん (san)
    * Les mots japonais dont l'écriture en kanji est soit inconnue de l'auteur ou d'une partie du lectorat, soit jugée trop formelle ;
    * Les okurigana, notamment les morphèmes grammaticaux, par exemple dans 食べました (tabemashita) ;
    * Les furigana, c'est-à-dire les prononciations de kanji pour les lecteurs qui ne les connaîtraient pas (super pratique pour les débutants)

La présence d'hiragana parmi des sinogrammes suffit en général à identifier un texte japonais (le plus facile à repérer pour cela étant le très fréquent no の).

Les hiragana consistent en un ensemble de caractères fondamentaux, les gojūon (五十音, littéralement « cinquante sons », bien qu'il n'en subsiste aujourd'hui que 46), qui peuvent être modifiés comme suit :

* L'ajout d'un dakuten (= comme deux accents graves) transforme une consonne sourde en consonne sonore : k→g, t→d, s→z et h→b

* L'ajout d'un handakuten (゜= comme un petit rond) transforme le h en p ;

* L'ajout d'une version réduite de l'hiragana ya, yu ou yo (ゃ, ゅ ou ょ respectivement) transforme la voyelle i qui la précède en la palatalisant

* Un petit tsu っ indique une consonne géminée, il est représenté en rōmaji (écriture phonétique des mots japonais avec notre alphabet) en doublant la consonne qui le suit ; dans des écrits informels, il est aussi utilisé en fin de mot pour indiquer une articulation dure ou hachée, pour exprimer de la colère ou de l'émoi par exemple.

A suivre... le katakana.

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Commentaires
R
Il a acheté quelle méthode ? Moi, j'ai Assimil principalement et j'ai d'autres petits bouquins qu'on m'a offert avec des cahiers d'ex. Comme si j'avais pas assez de boulot ! lol
K
Mon chéri vient de s'acheter un bouquin pour apprendre le japonais justement, je vais y jeter un oeil ^_^
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